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15.4.16

Promenons-nous dans SOPI, City guide autour de la rue des Martyrs à Paris



Bienvenue dans SOPI (SOuth PIgale), quartier parisien très animé du 9ème arrondissement de Paris,
au sud de la place Pigale, donc. Joyeux et branché en toute simplicité, c'est une vraie mine de bonnes idées et chouettes trouvailles, gourmandes notamment.
Ici, les rues montent et descendent avec le Sacré Cœur en toile de fond.
De charmantes petites places, des jardins méconnus et de ravissantes allées privées ajoutent à un esprit village bienvenu. Simple et convivial, comme une bulle d'air à quelques pas de l'Opéra de Paris.


+ Les adresses disparues sont ci-dessous remplacées par de nouvelles !

Départ de cette balade tout en bas de la rue des Martyrs*. Très rapidement vous serez convaincu(e) qu'elle porte plutôt mal son nom, si elle fait de vous des martyrs, ce sera de la gastronomie uniquement ;-) En effet, de Notre-Dame de Lorette à la Cigale, on en veut à vos papilles de façon répétée et infiniment variée. La visite se fera architecturale et culturelle également, dans ce quartier historique préservé de la capitale.
Voici donc tout ce que j'ai vu, testé, découvert et aimé. Merci Bénédicte pour ton soutien sans faille lors de cette journée !

➛ Point de départ : rue des Martyrs angle rue St Lazare / rue Lamartine, Paris 9ème
  • Premier arrêt à la Chambre aux Confitures, 9 rue des Martyrs, où les créations aussi belles que bonnes s'exposent et se goûtent. Confitures, miels, pâtes caramel ou chocolat chatouillent la tradition, l'expérimentation gustative, en préservant la qualité des produits. Tout est délicieux, et les bougies parfumées complètent l'expérience dans la maison. Commandes en ligne sur le site.

 
  • Le Pain retrouvé, au 18, fait l'angle avec l'a rue Choron, et la fille d'attente en dit long sur les délices maison. Sans parler des délicieux parfums de pain frais et des morceaux de galette à goûter. Miam.
  • La Pâtisserie des Martyrs, au 22. Dans un écrin doux et parisien, Sébastien Gaudard mélange avec goût traditions et créations, change ses propositions au gré des saisons, et voyez-vous, des bugnes aux macarons parfumés en passant par le kouglof, on dit oui à tout. Pour compléter, essayez les chocolats, thés, glaces et sorbets, offrez(-vous) de la vaisselle, commandez une pièce-montée.

    • Popelini, la maison du chou, au 44. Là, même avec la meilleure volonté du monde, ce n'était plus possible ! Ayant depuis le bas de la rue vaillamment poussé toutes les portes, tout regardé et presque tout goûté, les choux seront au programme de la prochaine promenade dans le quartier, ainsi que les gaufres du Comptoir belge  voisin (au 58). 
    • Arnaud Delmontel, au 39, angle d'un très bel immeuble parisien ouvragé de 1903, expose ses macarons, ses pâtisseries, vend ses baguettes primées, ainsi que dans 4 autres adresses parisiennes.
    • En face, au 41, coup de cœur pour un charmant fleuriste-brocante à l'esprit parisien : La garde champêtre, adorable bar à fleurs ouvert tous les jours.
    • Montons encore jusqu'au Café Marlette, dont la terrasse s'étend au 51. Bio, no-glu, commerce équitable, la boutique est aussi locavore que gourmande. Petit déjeuner, brunch, déjeuner, goûter, vente à emporter tous les jours sauf lundi. Si vous ne les connaissez pas, profitez-en pour acheter une ou plusieurs préparations bio, délicieuses et pratiques. Celle des blinis au sarrasin est en vedette sur mes Menus de la semaine du 11 mars dernier. Recettes, infos, e-shop sur marlette.fr.
    ➛ Place Lino Ventura, si vous avez réussi à passer au 55 la boutique de cookies Laura Todd, je recommande au 59 la librairie L'Atelier 9, le joli café KB coffee roasters (angle avenue de Trudaine), et si vous avez oublié le pain, la Boulangerie Verte, au 60.
    ➛ Empruntons la rue Victor Massé, sur la gauche, pour continuer la promenade.
    • Cité Malherbes, au 20. En L, elle égraine de charmants hôtels parisiens et rejoint la rue des Martyrs près de l'avenue Trudaine. Privée, elle protège depuis 1855 propriétaires et artistes, au calme derrière ses grilles.
    • Le long de la rue Victor Massé, les musiciens se retrouvent dans nombre de boutiques ultra-spécialisées. 
    • Au 27, admirons cet immeuble richement décoré de style néo-renaissance, conçu par les architectes d’Avrange et Durupt au milieu du XIXème siècle. 
    • A l'angle de la rue Frochot, à droite, l'avenue privée Frochot attire irrésistiblement de son allée pavée et arborée montant vers la place Pigale. Résidence d'artistes (Renoir et Toulouse-Lautrec y ont séjourné), calme et un brin mystérieuse -lisez la légende de sa maison hantée sur Paris Zig Zag-. Nous devrons nous contenter de ce magnifique vitrail art déco d'inspiration marine et japonaise ornant un ancien cabaret (infos et photos nocturnes sur Paris-bise-art).
     
    Tournons à gauche pour descendre la rue Henry-Monnier.
    • Au 31, produits bio, de qualité et traditionnels, jolie déco à la boulangerie le Pétrin Médiéval.
    • Chez Petites chéries, au 17, joli choix de vêtements et accessoires féminins simples originaux. Beaucoup de couleurs fraiches, d'imprimés punchy, d'idées-cadeaux vraiment abordables.
     

    ➛ Pause-déjeuner sur la charmante petite place Gustave Toudouze

    • Elle aligne sous les grands arbres ses terrasses entre la rue Henry Monnier et la rue Clauzel.
    • Très parisienne, elle possède un kiosque classique, une colonne Morris et une fontaine Wallace à cariatides représentant la bonté, la simplicité, la charité et la sobriété.
    •  Au 6, restaurant libanais Chez Sofia, à la cuisine traditionnelle simple et bonne.

    ➛ Arrivée au croisement des rues Henry Monnier/La Bruyère/Notre-Dame de Lorette
    • Débusquez deux amusants Invaders, dont un clin d'œil aux graffeurs de street art 
     

    + Retrouvez sur ce lien une leçon de Street Art avec Alain-Dominique Gallizia, et sur celui-là la visite privée de sa collection.

    ➛ Place Saint Georges
    • Admirez la charmante entrée arrondie du Métropolitain
    • L'hôtel Thiers (reconstruit en 1873 après un incendie lors de la Commune)
    • Longez l'hôtel par la droite pour profiter de son ravissant jardin caché devenu public, le square Alex-Biscarre.
     
    ➛ Rue Saint-Georges
    • A l'angle avec la place se trouve le théâtre Saint-Georges (1829), dans lequel Truffaut tourna le Dernier métro en 1980.  

    ➛ Rue Saint Lazare
    • Profitez de la porte ouverte, porche du 56, une charmante ruelle à l'architecture éclectique s'offre à vous, close par un hôtel particulier rénové et coloré.

    + Mes conseils pour survivre à cette journée :
    1. Se tenir éloigné quelque jours de son impédancemètre
    2. Se concocter un petit programme détox pour la semaine : ici ma journée détox 100% pomme et là un test de semaine allégée 1:6.
    3. Se promettre de revenir dans le quartier dès que possible !



    * La rue des Martyrs porterait son nom en référence à la légende de saint Denis la parcourant décapité, tête à la main, avant de tomber sur le lieu de la future Cathédrale St-Denis.