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20.6.22

Exposition Boldini, les plaisirs et les jours, au Petit Palais

Sur les conseils de Dominique (que je remercie), j'ai fait l'école buissonnière avec ma fille ainée en plein après-midi, direction Paris, le Petit Palais. Bien nous en a pris. Outre la balade parisienne, nous avons découvert un peintre majeur aux œuvres foisonnantes et hypnotiques, dans l'univers passionnant du Paris proustien.

Direction le Paris, donc, de plusieurs époques et périodes croisées (Belle époque et Troisième République) au tournant entre deux siècles (XIXème et XXème). Idéal pour faire un lien avec la superbe exposition Marcel Proust, un roman parisien, au Musée Carnavalet, pour laquelle j'ai profité d'une très enrichissante Visite avec Marta. Je n'ai pas eu le temps de vous en parler mais j'ai adoré. En voici quelques photos :

Jacques-Émile Blanche, Portrait de marcel Proust, 1892 
Mobilier ayant appartenu à Marcel Proust Collection du Musée Carnavalet
Henri Gervex, Une soirée au Pré-Catelan, 1909
Camille Pissaro, L’avenue de l’Opéra, 1898
Épreuves de la Recherche
Le Petit Palais propose en ce moment une rétrospective du portraitiste italien Giovanni Boldini : dans une superbe scénographie, 150 peintures, dessins, croquis, sculptures venus de musées et collections particulières du monde entier sont accompagnés de tenues et accessoires d'époque, telles les splendides robes de la comtesse Greffhule (Marie-Joséphine-Anatole-Louise-Élisabeth de Riquet, comtesse de Caraman-Chimay) prêtés par le musée Galliera qui lui a consacré en 2015/2016 l'exposition la Mode retrouvée, excursion de rêve dans le dressing de la belle parisienne qui aurait inspiré à Marcel Proust le personnage emblématique de la Comtesse de Guermantes de la Recherche du temps perdu.

Parmi les tableaux de Boldini, une grande partie portraitise à la demande la belle société parisienne dans toute la démesure de son pouvoir, sa richesse, et la frivolité de son élégance. La lumière, les détails, les couleurs, le mouvement apportés aux scènes de vie comme aux portraits officiels distinguent l'œuvre de Boldini. De plus, une touche de folie, des traits comme inachevés, des éclats de tissus ou de bijoux comme un feu d'artifice ont achevé de me conquérir. Mes préférés sont le délicat Portrait de la princesse Marthe-Lucile Bibesco (1911) et le très moderne Feu d'artifice (1892-1895), ci-dessous dans cet ordre.



Pour la visite de l'exposition, mon téléphone ayant décidé sur place que j'avais fait bien assez de photos comme ça (pas faux, au demeurant), vous allez devoir me croire sur parole et aller la visiter !


Boldini, les plaisirs et les jours
Jusqu'au 24 juillet
Au Petit Palais
Avenue Winston Churchill 75008 Paris
Gratuit pour les moins de 18 ans

+ Côté publications :
Sur place, j'ai trouvé la version 32 pages, plus mince et plus légère !